Stratégie d’approvisionnement : acheter en direct ou passer par des grossistes ?

Posté le par Xavier Bour, dans Actualités

Lorsqu’il s’agit de stratégie d’achat, une question revient fréquemment : doit-on privilégier l’achat en direct pour éviter les intermédiaires et les coûts indirects, ou opter pour des grossistes ?. Cette décision cruciale peut avoir un impact significatif sur les coûts, la qualité des produits, et finalement, sur la satisfaction client. Dans cet article, nous explorerons les avantages et les inconvénients des deux approches pour vous aider à définir la meilleure stratégie pour votre entreprise.

Acheter en direct : un défi logistique et financier

L’idée d’acheter en direct séduit de nombreux entrepreneurs, mais il est essentiel de prendre en compte les coûts réels associés. La mise en place d’une chaîne d’approvisionnement directe nécessite la création de fournisseurs, la gestion de catalogues et le pilotage de bases d’articles. Mais aussi le suivi des Backlogs ainsi que la résolution des litiges sur diverses sources d’achats. Chacune avec ses processus et règles spécifiques. Cela peut rapidement devenir complexe et coûteux.

Les entreprises qui optent pour l’achat direct doivent investir dans des ressources importantes pour automatiser et réduire les coûts de leur chaîne d’approvisionnement. Cependant, rares sont celles qui disposent des moyens nécessaires pour rivaliser avec l’efficacité des grossistes. Ce qui peut entraîner des problèmes de qualité, des retards et des coûts finaux plus élevés que ceux engendrés par la distribution indirecte.

Les avantages des grossistes : efficacité et flexibilité

Les grossistes, tels que Ingram, Arrow, TDSynnex, Also, ou des acteurs plus spécialisés comme EET, Itancia, Exertis, Fvs, Mca, Pact, offrent une alternative séduisante. Leurs équipes stockent, livrent des catalogues en ligne, automatisent les informations du backlog et gérent les litiges de manière efficace.

Ils agissent comme une extension du revendeur, fournissant des services essentiels tout en respectant des SLA (Service Level Agreements) comparables à ceux exigés en interne.

La liberté de choisir une approche hybride, avec à la fois des contrats directs et indirects, peut s’avérer être la meilleure solution. Cela permet aux entreprises de tirer parti des avantages des deux méthodes tout en conservant un contrôle sur les aspects clés de leur chaîne d’approvisionnement.

La mesure précise des coûts : un impératif

Pour prendre une décision éclairée, il est crucial de mesurer avec précision tous les coûts internes associés à chaque approche. Malgré les avantages apparents de l’achat direct, de nombreuses entreprises constatent que les coûts réduits, l’automatisation, et l’amélioration de la productivité des grossistes penchent en faveur de l’approche indirecte.

Il est également impératif d’établir des liens automatisés solides avec les grossistes. Pour cela, il suffit d’utiliser des technologies telles que l’EDI (Échange de Données Informatisé) et les API (Interfaces de Programmation d’Applications). Cela pour maximiser l’efficacité opérationnelle et mesurer les gains de productivité.

Conclusion : un hommage aux acteurs du secteur

Qu’ils soient des géants tels que TD Synnex, Ingram, Also et Arrow, ou des acteurs plus spécialisés comme EET et Itancia, un hommage est dû à ces grossistes et à leurs équipes qui investissent quotidiennement pour rendre les revendeurs prospères. Choisir entre l’achat direct et l’utilisation de grossistes peut être un dilemme complexe. Mais en comprenant les coûts, les avantages et les inconvénients de chaque approche, vous pouvez mettre en place une stratégie d’approvisionnement qui maximise la réussite de votre entreprise.

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